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Torres del Paine (Refugio Pehoe)
Ce matin
c’est un peu du délire, il a neigé toute la nuit et le paysage
s’est transformé d’un seul coup en hiver bien français avec un
bon petit matelas de poudreuse au sol. La différence avec hier est frappante
car jusqu’alors je n’avais vu que de la neige en hauteur et avant
Pour le moment no
panic, c’est l’heure du petit déjeuner et tout le monde jette un
coup d’œil pas très rassuré à l’extérieur car quoi
qu’il arrive, il va falloir avancer dans un sens ou dans un autre. Dans
notre cas, il s’agit de rejoindre le refuge Pehoe. Les quatre
Français, et notamment Christophe, ont l’habitude des treks et de la
montagne et ils sont d’avis de partir de bonne heure car on ne sait pas
à quelle vitesse nous allons progresser dans la neige !! Une chose est
sûre nous allons faire le chemin en groupe (4+2+1) et on progressera en même
temps. Dans ces conditions, on se sert les coudes et c’est très
plaisant. Le départ a lieu à 8h15 et, étant le premier, Christophe aura le
plaisir de tracer la route dans la poudreuse jusqu’à Italiano. Le chemin est
assez facile à trouver malgré la neige qui le recouvre, nous nous tromperons
seulement une fois lorsque nous marcherons au bord du lac pour nous
apercevoir que le chemin est à 20m un peu plus à l’intérieur. Nous atteignons le campamiento Italiano mais une brève discussion avec le garde nous indique
que la quantité de neige dans la vallée des Français est plus importante
qu’ici et que vu le plafond nuageux assez bas, il y a peu de chance
qu’une aventure dans cette direction soit intéressante. Le paysage est
vraiment superbe et finalement cela me fait autant plaisir de le voir sous la
neige que sans comme hier. Le départ
d’Italiano se fait par un pont suspendu au plus grand plaisir de
Stéphanie et Alex qui jouent les funambules !!! Finalement nous
arrivons à Pehoe. Là c’est le début de la
désillusion en comparaison aux refuges de Chileno et Los Cuernos car ce refuge n’en est à proprement
parler pas un. En fait il s’agit plutôt d’un hôtel que d’un
refuge et les prestations ne sont pas à la hauteur des deux autres ni du prix
payé pour y séjourner. Le staff, tout d’abord, ne fait aucun effort
pour parler anglais ou un espagnol moins rapide avec les étrangers. Si comme
nous vous voulez manger, il est impossible de se mettre dans l’immense
salle de cafétéria (libre en après midi) mais au contraire il faut ressortir
et emprunter un chemin en bois pour se retrouver dans une cabane parqués
comme des pestiférés. En fait l’endroit regroupe tous ceux qui veulent
manger à cette heure ainsi que des guides trempés jusqu’à l’os
qui essaient désespérément de faire sécher leurs affaires. Et là c’est
le second point qui ne va pas, le chauffage. L’architecte a fait des
miracles en créant un immense espace non cloisonné (salle de restaurant sur
deux niveaux, hall d’entrée donnant sur l’extérieur et parties
communes en forme de labyrinthe) Bref, impossible de chauffer correctement
l’endroit et surtout pas avec un poêle qui ne délivre sa chaleur que
par devant. Bien sûr, le poêle a une porte vitrée où on voit les flammes
consumées les bûches mais il valait peut être mieux avoir un poêle
traditionnel comme dans les autres refuges où la chaleur rayonne de toute
part et où les espaces chauffés sont confinés. A tout cela s’ajoutent
des plafonds qui par endroit frisent les 8m sous sol, encore une brillante
idée en montagne !! Séance séchage !!!! Il est grand temps d’en prendre 5… Heureusement que
nous sommes le deuxième groupe à arriver car il nous faudra toute
l’après midi pour faire sécher nos affaires (chaussures et fringues
malgré les membranes en gore-tex et le sur-sac). Nous discutons pas mal entre deux tee-shirts à
sécher, les chaussures et semelles à retourner de temps en temps et le duvet
qui a pris un peu d’eau. Le dîner est resté
fidèle à l’endroit, demandez à Alex et à la troupe !! La soirée se termine
par le traditionnel jeu de cartes où Christophe n’est pas peu fier
d’abandonner son titre de perdant en série âprement gagné la veille au
profit ce soir de Julien et de ma pomme J Mon dortoir,
précédemment occupé par une illustre inconnue qui a désiré le rester (sic) et
deux Anglais en tour du monde, se complète avec l’arrivée d’un
couple de Canadiens francophones (Québec et Ottawa). Dans la série, on
continue de raconter les bonnes fortunes de ce refugio devenu
Lodge par on ne sait quel miracle, il y a la douche. Là encore alors que les
deux autres refuges avaient de l’eau chaude simplement, ici il faut
aller à la salle de bain, tourner tous les robinets d’eau chaude et
après 10 minutes on peut espérer de l’eau chaude. Et après 20h, quoi
qu’il en soit il n’y a plus d’eau chaude !! Un vrai
palace !!! |
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