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La Havane
Levé tardif et je ne sais pas
encore exactement le décalage horaire entre l’Europe et Cuba (5h ou
6h). Je prends mon petit déjeuner
(inclus dans le prix de la chambre) au dernier étage de l’hôtel sur la
terrasse. Au loin le Capitolio et de l’autre
côté l’immense immeuble se trouvant à côté de l’hôtel nacional. Je réalise enfin que je suis à Cuba. Après avoir laissé mon sac à
la consigne de l’hôtel (CUC 1), je début l’exploration de la
Havane (Centro Habana et Habana Viejo) en empruntant le Paseo Marti aussi connu sous le
nom de Prado qui relie le Malecon à Parque Central
où se trouvent les hôtels Telegrafo et Inglaterra. La silhouette massive du Capitolio
est de plus en plus présente et c’est vrai que ce monument est vraiment
très impressionnant et qu’il ressemble fortement au Capitole de
Washington DC. Ici aussi, il y a quelques vieilles américaines qui circulent
à mon plus grand plaisir. Sur Parque Fraternidad,
je rencontre un Cubain assez sympathique, qui parle bien anglais et qui se
prénomme lui aussi David (pièce d’identité à l’appui vu que je ne
le croyais pas !!!) C’est un jinetero
mais je ne m’en rendrai vraiment compte qu’un peu plus tard. Pour
le moment, nous allons à la gare pour voir qui je peux acheter un billet de
train pour aller à Santiago de Cuba le soir même. Le guichet n’est pas
encore ouvert mais a priori pas de train aujourd’hui ce serait donc
pour demain. Nous continuons notre petit tour dans La Havane tout en discutant
pas mal de Cuba, de l’Europe. C’est vraiment très intéressant et
c’est l’idéal pour bien se plonger dans la culture et la vie
quotidienne cubaine. Nous finissons par aller à Chinatown (eh oui ici aussi
il y a un quartier chinois, décidément il y en a dans toutes les grandes
villes de la planète !!!) où nous nous arrêtons à la terrasse d’un
café pour prendre quelques mojitos. Là en
l’espace de 5 minutes j’ai droit à «peux tu m’acheter du
poulet?» et à des mojitos dont le prix a été
multiplié par 2. Hasta Luego
David… Je retourne ensuite à la gare
et un gars super sympa m’explique en espagnol que c’est sûr il
n’y a pas de train express pour Santiago de Cuba aujourd’hui mais
seulement demain lundi. Ok, je reviendrai !! C’est la vraie première
fois qu’on me parle en Espagnol et après avoir demandé à ce qu’il
parle doucement, j’étais content d’avoir compris le sens général
de ce qu’il me disait car finalement l’Espagnol et le Français
ont beaucoup de mots en commun… Depuis la gare (Estacion Central), je remonte l’avenida
de Belgica jusqu’au bâtiment Bacardi. Cette avenue est bourrée de petites échoppes où
on peut se désaltérer avec des refrescos (boissons
fraîches vendues 1 peso nacional) ou manger
quelques bodegitos (sandwichs). Les bâtiments
valent bien sûr le coup d’œil par leur style et/ou leurs couleurs. Au niveau du bâtiment Bacardi, je suis de nouveau accosté par un Cubain qui
embraye de suite une conversation que je comprendrai dans l’ensemble
même si parfois je hochai juste la tête sans capter le moindre mot. Lui
aussi, il finit par me demander de lui acheter du lait. Pour la suite du
voyage je n’aurai plus aucune rencontre de ce style, peut être était ce
du à ma pâleur hivernale :-) C’est alors que je
décide de faire les deux circuits proposés par le Lonely
Planet pour visiter tout d’abord Centro Habana et ensuite Habana Vieja. Vers 16h je pars à la
recherche d’une casa particular car
c’est très bien de visiter le ville mais il ne faudrait pas que
j’oublie que j’ai besoin d’un toit pour ce soir et que je
n’ai pas envi de retourner à l’hôtel Lido. Dans Centro Habana, je prends
l’adresse d’une casa dans le Lonely Planet mais les chambres sont déjà occupées. Pas de
problème cependant puisque la maîtresse de maison, après quelques coups de
fil, m’invite à la suivre car elle connaît une adresse toute proche qui
pourra m’accueillir. Je serai donc dans la rue piétonne qui part de
l’hôtel Inglaterra. Dans cette casa je fais
la connaissance de Tim, un allemand qui finit son
séjour à Cuba et qui repart pour l’Allemagne ce soir. Nous parlons un
peu de son séjour sur le balcon et il me donne quelques conseils. Je file ensuite récupérer mon
sac à l’hôtel pour le rapatrier à ma nouvelle adresse. Maintenant je
suis libre comme l’air avec le trousseau de clés qu’on m’a
donné. Pour le coucher de soleil,
rien ne vaut le Malecon comme pour beaucoup de
cubains. C’est magnifique. Je reste un long moment à admirer le coucher
de soleil et les dernières baignades de nombreux jeunes Cubains. Le Malecon me fait aussi beaucoup penser à la corniche
d’Alexandrie. Une fois la nuit tombée, je
pars à la recherche d’un paladar, restaurant
tenu par des Cubains. Celui qui me tente sur le Paseo
Marti est complet donc je me dirige vers celui qui
est Calle Amistad. Il reste une petite table près
de la porte mais c’est le moment que choisi un autre client pour
m’inviter à sa table. Il s’agit de Peter, que je venais juste
d’apercevoir à la sortie de l’autre paladar.
Peter est australien, il lui reste une semaine à Cuba avant de repartir vers Buenos Aires et puis Brisbane. Nous parlons beaucoup
voyages mais aussi de la vie à Cuba. Bref, 2h très sympa autour d’un
repas délicieux arrosé d’une petite Cristal !! A mon retour, ma famille
d’accueil est installée devant la télévision. Pour moi c’est
directement la chambre où je m’effondre tout habillé sur le lit. Ce
n’est que quelques heures plus tard que je m’en rendrai
compte… Principales dépenses : Casa Particular :
CUC 25 Mojitos : CUC 16 les 4 (arnaque) + CUC 3 (terrasse plazza
San Cristobal) Paladar : CUC 13 |
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