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Santa
Clara – Vinalès
Entre deux sauts
d’humeur mon proprio me rassure sur le retour sur La Havane car
s’il n’y a pas de bus après 7h du matin, il y a pas de taxi qui
font le trajet, cela coûte le même prix que le bus, il faut seulement
attendre d’être 4 pour partir. Je suis rassuré et c’est
donc tranquillement que je me dirige vers le monument du Che pour
l’ouverture à 8h du matin. Je suis le premier visiteur. On doit laisser
ces affaires dans une petite cabane, je me déleste donc avec plaisir de mon
sac à dos mais aussi de mon petit sac car les photos ne sont pas permises à
l’intérieur et vu le nombre de gardien je ne prends pas de risque. De
toute façon, cela restera gravé dans ma mémoire. Le musée à la gloire du
célèbre guerillero Cubain (argentin de naissance,
Guevara a accédé à la citoyenneté cubaine après la révolution) est
passionnant en regroupant une très importante quantité de documents
d’époques et notamment un nombre conséquent de photos du Che en
Argentine avant qu’il ne se passionne pour la Révolution. Avec des
photos relax du Che au moment des périodes de lutte sur le territoire cubain
c’est ce qui m’a le plus marqué car je connaissais surtout le Che
dans ses poses célèbres de combattant dans des photos qui font régulièrement
le tour du monde. La dernière pièce est très
solennelle avec la tombe du Che et les tombes de 37 combattants cubains morts
à ses côtés en Bolivie. Une flamme éternelle brûle par ailleurs dans cette
salle. Je me dirige ensuite vers la
gare routière. Comme prévu pas de bus mais effectivement il y a un taxi qui
attend pour La Havane et le tarif que m’annonce le chauffeur est bien
celui qui m’a été indiqué. Je suis le premier client donc je vais
devoir attendre. Pendant ce temps là, je me dirige vers un petit bistrot
attenant à la gare routière et je sympathise avec le patron des lieux qui
m’invitent à tester la bière que boivent les locaux. Elle ne coûte
quasi rien et est assez agréable en terme de goût. C’est un bon début
pour un petit déjeuner !!! Ce qui me fait beaucoup rire,
c’est le panneau accroché sur le bord avec les droits et devoirs du
consommateur. Même mon espagnol approximatif arrive à déchiffrer pas mal de
règles qui sont le plus souvent empreinte de bon sens comme en terme de
droit : « l’affichage clair du prix des produits
vendus » Cela fait maintenant 40
minutes que j’attends et c’est le chauffeur qui vient me
chercher, le taxi est plein. Décidément comme au moyen orient, les taxis
collectifs ne tardent pas à se remplir. Nous sommes un peu serrés à
l’arrière mais cela reste raisonnable. J’expérimente ainsi une
conduite de jour sur autoroute cubaine. Eh bien les conclusions sont simples.
Il n’y a pas de glissières de sécurité sur les côtés mais à quoi bon
puisque nous circulons sur des 2*2 voies avec un grand terre-plein central et
que les voitures se comptent sur les doigts d’une seule main toutes les
5 minutes. Si je devais louer une voiture à Cuba je ne me ferai pas de souci
sur ce parcours (La Havane – Santiago). Nous croisons en fait beaucoup
plus de gens en train d’attendre un hypothétique moyen de transport
agitant ça et là quelques pesos comme rétribution du stop. Il y a aussi
beaucoup de vendeurs ambulants d’oignons, pastèques et autres légumes
attendant sous un soleil de plomb un tout aussi hypothétique arrêt d’un
véhicule. Finalement, le trajet est très
rapide (2h15 incluant une pause de 15 min dans une station service désertée)
et j’arrive donc avent midi à La Havane. J’atterris plus
précisément à la station de bus Astro près de la
Plazza de la Revolucion. Il y a une salle
d’attente pour touristes et on m’annonce un bus Viazul pour 14h à destination de Vinalès.
Je vais alors tuer le temps devant la station de bus en me faisant accoster
par quelques chauffeurs de taxi me proposant des tarifs farfelus pour Vinalès puisqu’il faut bien entamer la discussion
avec un sujet banal !!!! Il y a aussi un excellent vendeur de bocadillos au poulet avec qui je discute et à qui je
demande de me changer quelques pesos convertibles contre des pesos (monedad nacional) très
pratiques pour tous ces petits achats dans la rue. Finalement, le bus est à
l’heure à 14h et je rejoins une dizaine de touristes qui avaient dû
embarquer au terminal Viazul. Le trajet est tout aussi
intéressant que le précédent même si la position dans le bus n’est pas
la même que dans le taxi. Nous arrivons finalement à Vinalès vers 17h30. Nous sommes alors accueillis comme
des rockstars par des dizaines de personnes
brandissant des pancartes montrant une photo de leur casa particular
à des tarifs massacrés de 10 CUC. Cela ne me tente pas trop et je
m’éloigne de la foule pour tenter ma chance dans ce village qui compte
plus de 300 casas d’après le LP. La recherche n’est finalement
pas si facile mais elle me permet de faire la connaissance de Valerija, une slovaque, et c’est ensemble que nous
cherchons l’endroit idéal. Nous finissons par trouver
notre bonheur et nous convenons de nous retrouver pour prendre un verre plus
tard dans la soirée. |
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Planning J3
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mise à jour: Novembre 2005
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