Carnet de route: Egypte (3 semaines)

Alexandrie

Je me réveille à la station de bus d’Alexandrie, je n’ai pas vu le temps passé.

Je mets 1h à rejoindre l’hôtel Acropole car je décide faire le chemin entièrement à pied mais j’ai sous estimé les distances, la prochaine fois ce sera en taxi ou en tramway. Je passe devant l’université des sciences d’Alexandrie ainsi que devant les jardins Shallalat.

Midan Saad Zaghloul, je trouve le Cecil Hotel donc l’Acropole n’est pas très loin et effectivement il se situe juste à côté. Il est situé au 4^ème étage et pas mal de chambres donnent sur la place et donc sur la mer mais pour 22 EGP j’ai droit à une grande chambre dont la fenêtre donne sur la façade du Cecil Hotel.

Je fais une petite sieste avant de me lancer à la découverte de la ville. Je pars ensuite à la recherche d’une banque pour changer quelques euros et j’en profite pour manger au Mc Donald’s, non loin de l’hôtel. Cela changera des plats traditionnels que je mange depuis 3 semaines. Et vu la chaleur particulière d’Alexandrie (très forte humidité), j’en profite pour rester un peu dans la salle du Mc Do qui est climatisée.

Il est près de midi, il est temps d’entreprendre la vraie visite de la ville car l’aperçu depuis la gare de Sidi Gaber jusqu’à la place près de l’hôtel m’a beaucoup plu. Alexandrie fait vraiment ville européenne et ses immeubles, de par leur style et leur état, sont restés ancrés dans la première moitié du XXème siècle.

Après un rapide tour de quartier, histoire de repérer les magasins, je me dirige vers la gare ferroviaire Masr en prenant la rue An Nabi Daniel. Je passe ainsi devant le centre culturel français et les nombreux stands de livres, à même le trottoir, qui jalonnent la rue jusqu’à la place Gomhuriyya. Plus je m’approche de la gare et plus la foule se densifie. Ce doit être l’effet jeudi, l’équivalent de notre samedi en Europe. Je laisse la gare Masr sur ma gauche, je viendrai chercher mon billet de train pour Le Caire demain avant de partir.

Je m’engage alors sur Sharia Sherif, la rue du tramway. C’est une rue très commerçante et les voitures ont du mal à se frayer un passage dans la foule qui déborde sur la chaussée.

Juste après une église, je prends sur la gauche sur les conseils d’un égyptien à qui je demandais mon chemin pour les catacombes. Je me retrouve encore dans une rue empruntée par une ligne de Tramway. Ce mode de transport est très prisée à Alexandrie qui compte un grand nombre de lignes desservies par des trams. La rue est encore plus commerçante et je suis interpellé de toute part. Tout le monde veut me parler, parler à un Français. J’aperçois la fameuse colonne de Pompée qui me sert de point de repère.

J’hésite à rentrer car je la vois très bien depuis la grille. Mais bon puisque j’ai la carte étudiante, je vais acheter le billet pour 3 EGP (au lieu de 6 EGP). Effectivement les guides ont raison, il n’y a pas grand chose à voir à l’intérieur car l’enclos ressemble plus à un immense terrain vague qu’à un lieu historique. Par endroit il y a des vestiges romains. La seule attraction demeure cette colonne de 30 m de haut en granit rose d’Assouan. Juste devant la colonne, deux sphinx montent la garde.

La colonne de Pompée

En sortant du site, je prends tout de suite à droite direction les catacombes de Kom Ash Shuqqafa. Le ticket d’entrée est de seulement 6 EGP (12 EGP) mais il faut payer le fameux ticket photo de 10 EGP alors que celui ci indique clairement ‘Commercial pictures’ donc normalement destiné à ceux qui veulent faire des photos dans un but commercial. Il ne devrait pas être payé par les voyageurs individuels qui font du tourisme. Mais bon, c’est un des mystères égyptiens !!!

Les catacombes sont très impressionnantes puisqu’on peut voir les centaines de tombeaux sur trois niveaux et à une profondeur de 35m. Ceux-ci sont creusés dans la roche autour de la tombe principale qui est richement décorée. Un triclium servait de salle des banquets lors de l’enterrement d’un défunt.

La tombe principale

Une rangée de tombeaux

Dans la rue qui me ramène sur Sharia Sherif, je fais la rencontre de 3 égyptiens qui sont en train de boire un thé. Ils m’invitent à m’asseoir avec eux et m’offrent un seven up. Nous partons dans des discussions arabo-franco-anglaises car l’un d’eux apprend le français, un autre l’anglais et moi je m’essaie à l’arabe. Je connais de plus en plus d’expressions mais pas de quoi faire une vraie conversation. Juste après cette rencontre, je tombe de nouveau sur des égyptiens, tous plus sympas les uns que les autres et finalement pour faire 500 m je vais mettre plus de 45 minutes !!!

Je me perds ensuite dans la zone ouest du port et je ne dois ma remise sur le bon chemin qu’à une sympathique famille de routier qui me salue par des « Fransa Kwayyis, la France c’est bien » Shukran !!!

Je me retrouve ainsi devant le complexe des forces navales égyptiennes avec leurs bâtiments d’une éclatante blancheur. En fait, je longe la mer derrière les quais du port pour me retrouver devant la nécropole d’Anfushi et ainsi de nouveau sur le plan du Lonely Planet.

Je découvre la plage publique et la foule considérable qui l’occupe. Je reste un moment à regarder toute cette activité. Un Egyptien vient me proposer un parasol pour 45 piastres mais je poursuis ma route jusqu’au fort de Qayt Bay.

Le fort a été superbement restauré mais je l’observe de l’extérieur. Sur la promenade qui fait face à l’entrée du fort, la plupart des bancs sont occupés par de jeunes couples égyptiens. Cela donne un côté très romantique à cette promenade et ce sera le cas sur toute la corniche où de nombreux couples regardent la mer et discutent.

Tout le long de la corniche s’étendent des plages publiques ou privées mais la plage est faite de galets et l’eau a plutôt une teinte marron (dû aux rejets dans la baie). Mais beaucoup d’enfants profitent de ces moments pour s’amuser dans l’eau. Les filles aussi se baignent mais passé 5 ou 6 ans, elles entrent tout habillées dans l’eau, là c’est différent de chez nous.

Je fais la rencontre de Mohammed en face de la tombe du soldat inconnu et nous commençons une longue discussion qui durera 1h30. Il est étudiant en droit et nous passons en revue pas mal de sujets qui l’intéressent comme les élections en France, les conditions de vie en Egypte et en France, son job…

Ce soir je retourne au Mc Do, la tentation une nouvelle fois !!! et j’en profite pour aller chercher une bière au magasin Stella juste à côté de l’hôtel. Je connais enfin le prix officiel de cette bière que nous avons payé généralement 6 EGP pendant ces 3 semaines : le prix est de 4.5 EGP.

Il fait super chaud dans la chambre et en plus il n’y a pas de ventilateur donc je dormirai la fenêtre ouverte !!! Bonjour l’ambiance !!!

Principales dépenses du jour :

Nuit à l’Acropole Hotel : 22 EGP (chambre simple)

Carte téléphonique Menatel : 10 EGP (1 min vers la France 4.80 EGP)

Entrée Colonne de Pompée : 3 EGP (tarif étudiant) sinon 6 EGP

Entrée Catacombes : 6 EGP (tarif étudiant) sinon 12 EGP + ticket photo 10 EGP

Mc Do : 25 EGP (midi et soir)

Bière Stella : 4.5 EGP

Boissons (eau, soft, thé…) : 10 EGP

Planning

J1 : Luxembourg – Amsterdam – Le Caire

J2 : Le Caire