Carnet de voyage au Liban

Tyr & Sidon

Aujourd'hui je continue avec les bons conseils transport de Zaher et je me rends à la station de bus, minibus, taxi de Cola. En fait, Cola n'est rien d'autre qu'un gros carrefour sous un pont. La localisation des moyens de transport est loin d'être claire et il faut aller à la rencontre des gens pour savoir où attendre et prendre son minibus. Les deux destinations les plus fréquentes sont Tyr et Sidon (1,000 LL par étape) avec bien sur possibilité de descente n'importe où en cours de route. Installé à bord de mon minibus pour Sidon, je décide une fois arrivée sur place de poursuivre directement pour Tyr plus au sud.

Le terminal des minibus à Tyr est très bien situé à 300 mètres environ de l'entrée du plus grand et intéressant site archéologique de la ville. Peu après l'entrée, il y a les restes d'une nécropole avec des dizaines de sarcophages, de tombeaux me faisant penser aux catacombes d'Alexandrie en Égypte.

Un peu plus loin, un Arc de Triomphe imposant marque la rupture avec la seconde partie du site un gigantesque hippodrome.

Malheureusement, les tribunes sont quelque peu absentes de la scène et il faut se contenter de trois morceaux pour s’en imaginer la taille au temps de sa splendeur.

L’hippodrome et ses tribunes

Je passe plus d'une 1h30 sur le site avant de rejoindre le second site de la ville en bord de mer.

Pour se faire, je traverse un camp de réfugiés palestiniens. Sheikh Yassine tué par les militaires israéliens quelque temps auparavant est partout. De nombreux posters couvrent les murs des maisons. En ce qui concerne le second site, il peut se visiter sans payer car tout est visible depuis la route. Ce site est surtout composé de nombreuses colonnes. Depuis la route nous avons un très beau point de vue même si les détails ne sont évidemment pas à notre portée mais je m'en contente cette fois.

Je rejoins alors la place des minibus en longeant la côte par le phare, le port de pêche et la corniche. Ici, je n'ai pas longtemps attendu pour trouver un minibus pour Sidon.

Arrivée à Sidon, je descends près du château de la mer ou plutôt ce qu'il en reste.

Je ne le visite pas car je préfère m'attacher au Khan El Franj magnifique caravansérail très bien restauré. De plus, il ne reste pas non plus grand-chose du château mais heureusement cela est suffisant pour s'en faire une idée un peu plus claire. Avant de m'enfoncer plus avant dans la ville, je visite la grande mosquée de Sidon.

Khan El Franj

Sidon est à l’image de Tripoli une ville où les souks sont plus développés qu'ailleurs et il fait bon de s’y promener. Malheureusement, le musée du savon est fermé donc je me dirige la troisième attraction de la ville : le château Saint-Louis dont il ne reste là non plus pas grand-chose. Je préfère faire le tour que de payer le billet d'entrée qui permet seulement d'avoir une vue un peu plus globale de la ville. C'est là que j'ai fait la connaissance de Philip un anglo-irlandais, professeur à Oman, qui me confirme l'absence d'intérêt pour l'intérieur du château.

Château St Louis

Nous décidons alors après un bref passage à l'hôtel de Philip de poursuivre la visite en suivant les indications du Lonely Planet et de nous rendre au temple d'Echmoun. Sur ce coup le Lonely Planet est un peu vieux car il parle de trois kilomètres à pied et prendre à droite après la fête foraine mais puisque la ville a un énorme stade en bord de mer il est maintenant plus simple de prendre à droite au niveau du stade qui est beaucoup plus visible que la petite fête foraine. Ceci nous vaut donc un bon détour parmi les cultures libanaises. Toutefois, cela n'est pas pour nous déplaire. Le temple en lui-même n'a rien de bien extraordinaire, Il est même bien perdu dans la végétation mais aucun droit d’entrée n’est exigé donc si vous avez du temps, allez-y sinon n’y allez pas (sauf mordu d’archéologie n’est ce pas Nina ?).