Jounieh
– Harissa – Beyrouth
Aujourd'hui, en ce
dimanche de Pâques, j'ai décidé aller faire un tour dans le quartier chrétien
ou plutôt dans la ville chrétienne qui a regroupé une bonne partie de la
communauté chrétienne de Beyrouth lors de la guerre civile : Jounieh. En effet, cette ville et le point de départ d'un
téléphérique qui m'emmènera au sommet de la montagne au site de Harissa.
Cette commune regroupe une multitude d'églises et la visiter un dimanche de
Pâques me semble la chose la mieux indiquée. Jounieh vue du téléphérique C'est ainsi que de
bon matin, je prends place dans une des cabines du téléphérique et croyez-moi
lorsqu'on voit ces cabines on n'est vraiment pas rassuré. On se demande
surtout si l'entretien est effectué régulièrement. Je voulais seul juge. Le trajet est assez
rapide et permet d'avoir une très belle vue sur Beyrouth et sur la bande de
terre qui sépare la mer Méditerranée de la montagne toute proche. Au sommet,
il y a aussi une très grande statue de la vierge Marie et de nombreux fidèles
viennent s'y recueillir. Je décide d'aller
faire un tour un peu en contrebas, église aux couleurs rose-orangé.
J'ai de la chance, j'arrive au bon moment, il semble que les fidèles se
regroupent devant l'entrée de l'église afin de commencer la messe.
Effectivement, les prêtres commencent leur office devant l'apport principal.
Je prends déjà conscience que toute la messe sera en arabe et cela promet. Je
décide de pénétrer quand même dans l'édifice et d'assister à l'office. Je ne
sais pas encore qu'il durera deux heures ! Ayant pris un ticket
aller-retour pour le téléphérique, j'emprunte de nouveau le « transport
de la mort ». Pour retourner à Beyrouth, le moyen le plus simple est de
revenir sur l'autoroute qui traverse Jounieh car je
ne vois aucun minibus près de la station de téléphérique. En cours de route,
un taxi stoppe devant moi, il y a de touristes à l'intérieur et le chauffeur
me demande si je sais où se trouve le téléphérique ! C'est un comble ! Voilà
que je donne des renseignements à des locaux. L'autoroute est bien pratique,
il ne faut pas attendre plus de 5 à 10 minutes pour qu'un minibus stoppe et
vous demande où vous allez. En ce milieu
d'après-midi, je retrouve Stephan près de l'hôtel et nous décidant de passer
ensemble le reste de notre dernière journée à Beyrouth car l'un comme l'autre
nous quittons le Liban demain dans la journée. Nous voilà ainsi
confortablement installés à une terrasse de café sur la place de l'étoile.
Les tarifs, comme je m'en suis déjà rendu compte ces derniers jours, n'ont
rien à envier à ceux qui se pratiquent régulièrement en Europe. Bref, nous
avons déjà l'impression d'avoir fini notre séjour. Nous décidons aussi
en ce dernier soir de se trouver un restaurant sympathique pour notre dernier
repas dans la capitale. Nous jetons notre dévolu sur le restaurant Abu Hassan dans le quartier de Manara.
Nous ne serons pas déçus de notre choix. Le serveur nous propose de prendre
un assortiment de mezzés et quelques brochettes de
kebab avec des frites. La température douce et nous passons une agréable
soirée. Pour entrer à
l'hôtel, rien de plus simple, il suffit de jeter un oeil sur le navigateur
GPS de Stephan et nous savons tout de suite dans quelle direction devant
marcher. C'est un outil fantastique ! La réception de l’hôtel avec Stephan Nous terminant la
soirée avec Zaher à l’hôtel à fumer le
narguilé et à déguster une dernière bière libanaise. Alors que Stephan tente
désespérément de joindre son père en Érythrée pour lui souhaiter un bon
anniversaire, Mohamed par jouer au foot avec des étudiants de l'université
américaine de Beyrouth. Je tiens signaler qu'il est 11h30, ils ne vont
vraiment pas bien ! |
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Planning J1 : Luxembourg – Paris – Beyrouth J3 : Alep & les villes mortes (Syrie) J7 : Anjaar & Grottes de Jeita J8 : Beittedine – Deir El Qamar – Beyrouth J9 : Jounieh – Harissa
– Beyrouth Autres voyages : Page d’accueil : DDPN.NET |
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mise à jour: March 2006
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