Carnet de route: Maroc (3 semaines) - Trek dans le Toubkal (De Amsouzert à Azib Likemt)

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Amsouzert – Azib Likemt

Enfin une bonne nuit à l’abri du vent, il est donc un peu difficile pour nous de nous mettre en ordre de marche pour attaquer la plus longue des étapes de ce circuit (15km). Nous quittons ainsi Amsouzerte au petit jour après être aller payer notre hôte de la veille pour le tajine et l’emplacement des tentes.

Nous partons ensuite rapidement à l’assaut des premiers contreforts de la montagne. Nous rencontrons en ce début de trajet beaucoup d’enfants partis à la cueillette de noix sur les bords du chemin. Nous traversons alors un de ces villages accrochés à la pente au milieu de la verdure.

Nous poursuivons notre ascension en nous retournant de temps à autre pour admirer la vallée qui s’éclaire peu à peu, un spectacle fantastique. Le sommet nous semble tout proche mais il s’agit en fait de plusieurs faux sommets comme si la montagne jouait avec nous en nous faisant croire que l’ascension ne serait rien aujourd’hui. Nous apercevons finalement le col de Tizi N’Ouraï à 3 109m.

Avant d’arriver au sommet de ce col, nous nous arrêtons de longues minutes pour observer le Djebel Toubkal qui nous fait face et nous rappeler ces moments passer à son sommet et du parcours suivi depuis lors. Nous sommes ravis par ces vues magnifiques qui s’offrent à nous.

Au col de Tizi N’Ouraï, nous rencontrons toute une famille (femmes, enfants et maris) accompagnée de leur troupeau de vaches qui prennent la direction d’Amsouzerte. Leurs vêtements sont extrêmement colorés et leurs visages marqués par le climat rude du Haut Atlas. Nous avions déjà vu les superbes costumes berbères lors de notre première journée de trek près de Sidi Chamarouch en allant vers le refuge du Toubkal et aujourd’hui l’occasion nous est donnée de revoir ces berbères. Nous sommes tout aussi étonnés qu’eux par cette rencontre et un profond respect nous envahis. Mohammed nous explique qu’il s’agit d’une famille de nomade qui pratique la transhumance en emmenant en cette fin septembre, l’ensemble du troupeau vers la vallée et le village et abandonnant ainsi les rudes conditions de la vie près d’Azib Likemt qu’ils connaissaient depuis le printemps.

Nous ferons 3 rencontres comme celle-ci lors de notre descente vers Azib Tamenzift. L’étape n’est pas très difficile même si elle est longue car nous arrivons en début d’après midi à Azib Tamenzift (2 600m) où nous plantons nos tentes comme deux groupes d’une vingtaine de personnes chacun l’ont fait juste avant notre arrivée. Avec Kevin, nous entourons nos tentes d’un petit muret de pierre pour nous protéger du vent qui souffle assez fort. La température est bonne et la présence d’un cours d’eau nous autorise à la lessive.

Je vais passer cette après midi à lire et écrire au bord du ruisseau ou à somnoler sur un gros rocher où je rejoins Mohammed.

En face de nous sur la droite, se trouvent des dizaines de champs en escalier où pousse du maïs. Je m’approche d’un peu plus près pour observer les paysans (les femmes en fait) coupant le maïs et accompagnés des enfants et du troupeau.

Ce soir, le repas est pris tant bien que mal à l’abri du vent et nous sommes éclairés par un astucieux système de bougie planté dans une bouteille en plastique…

Nous ne traînons pas pour rejoindre la chaleur de nos tentes respectives

Principales dépenses du jour :

Rien

Planning

J1 : Luxembourg – Paris – Casablanca

J2 : Casablanca – Rabat

J3 : Rabat – Meknes

J4 : Meknes – Volubilis – Meknes

J5 : Meknes - Fès

J6 : Fès

J7 : Merzouga

J8 : Merzouga - Tinerhir